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Je ne reçois pas de signes alors que j'en voudrais tellement

Après le décès d’un proche, nombreuses sont les personnes qui, parmi celles qui croient à la VIE après la vie, souhaiteraient recevoir un signe de la part de leur cher disparu. Lorsque cela ne se produit pas rapidement, ou encore pas du tout, surtout si on demande clairement le signe ou la manifestation, des doutes peuvent s’installer : il/elle ne m’aimait pas vraiment, il n’y a finalement rien après la mort, ce n’est pas vrai que les âmes peuvent communiquer avec nous, etc. J’ai moi-même ressenti ces doutes durant les premières semaines après le décès de Sylvain, n’ayant pas tout de suite eu (ou perçu ?) de signes de sa part.

Mais il faut tout d’abord se dire, et j’en parle en connaissance de cause, que ce n’est pas parce qu’on n’en reçoit pas à un moment précis, lorsqu’on le demande, qu’on n’en recevra jamais. Et il y a aussi d’autres facteurs à prendre en considération; je vais tenter d’en résumer quelques-uns :

  • Il peut arriver que nous recevions des signes mais que nous ne les voyions tout simplement pas. Occupés comme nous sommes à vivre notre vie terrestre, avec notre mental toujours en alerte, il est souvent bien difficile d’être attentif aux messages subtils. Peut-être Sylvain m’a -t-il fait des signes dès après le jour de son décès ? Mais j’étais trop dans ma grande tristesse et dans les « choses à faire » pour y prêter attention.
  • Les âmes désincarnées ne peuvent évidemment pas se manifester de façon aussi claire que ce à quoi nous sommes habitués dans le monde physique : ils n’ont pas la parole pour communiquer, le corps physique pour se montrer. Ils vont plutôt « jouer » avec l’énergie, faire sentir leur présence, peut-être déplacer des objets. Mais, plutôt que de faire confiance à ses ressentis, on a souvent tendance à trouver une explication logique et scientifique quand il se passe quelque chose d’inhabituel.
  • La grande tristesse et la période de déprime qui accompagnent généralement la perte d’un être aimé peut malheureusement être un facteur qui nuit à la survenue d’un signe. Il en est question d’ailleurs dans le livre « Après... : quand l’au-delà nous fait signe » de Stéphane Allix : « [...] les défunts se trouveraient à un niveau d’énergie beaucoup plus élevé que les vivants. Lorsque nous sommes déprimés, accablés de tristesse, notre niveau énergétique serait encore plus bas qu’il ne l’est en temps normal et cela rendrait très difficile pour les défunts d’établir la connexion. »  (p. 208)
  • Une des façons les plus simples pour les âmes désincarnées de communiquer avec nous est de le faire lors de nos rêves. On dit souvent qu’un être cher « est venu nous visiter en rêve ». Mais ce serait plutôt l’inverse qui se produirait. Quand notre corps physique dort, notre âme elle peut s’envoler et se promener comme bon lui semble, dans les autres dimensions. C’est l’occasion d’y rencontrer d’autres âmes, dont celles de nos chers disparus. Sylvie Ouellet en fait mention dans son livre « Ils nous parlent... entendons-nous ? » : « [... ] les rêves représentent également un mode de communication fréquemment utilisé par les âmes pour nous parler [...] La nuit devient ainsi un lieu de rencontres privilégiées avec ceux qui nous ont quittés puisque notre âme s’élève vers les plans célestes où vivent les âmes désincarnées. » (p. 227). Ce qui est dommage, c’est qu’on ne se souvient pas toujours des rêves que l’on fait. Certaines personnes ont même l’impression qu’elles ne rêvent tout simplement pas !
  • Si la personne de laquelle on attend un signe est décédée à la suite d’une longue maladie, il faut savoir qu’elle doit se « ressourcer », se guérir en quelque sorte de toutes ces charges négatives accumulées dans les derniers temps de sa vie terrestre. Même si elle s’est libérée de son enveloppe physique malade, l’âme doit se régénérer, refaire le plein d’énergie positive, ce qui prend généralement du temps. Durant cette période d’assainissement de ses énergies, elle sera trop occupée mais également trop « faible » pour faire un signe.
  • Il se peut aussi que de recevoir un signe de la personne aimée disparue ne soit pas la meilleure option pour notre plan de vie, le développement de notre âme. Parfois, il faut que nous traversions et acceptions cette épreuve qu’est le deuil en nous servant de nos forces et ressources personnelles afin de la transcender et de mieux évoluer. Le choix que nous avons fait avant de nous incarner comportait peut-être ce type de grande douleur émotionnelle. L’âme de notre proche disparu en sait généralement un peu plus que nous là-dessus, soit parce qu’elle a accès à une plus vaste connaissance, soit que des guides plus « évolués » sauront lui demander de patienter un peu avant de nous faire signe. Lorsque nous aurons compris la « leçon » que la vie terrestre choisie devait nous inculquer, nous aurons peut-être alors la surprise de recevoir une belle manifestation de la part de notre aimé.
  • L’âme doit également poursuivre son évolution dans les autres dimensions. Aussi lorsque, après le décès, elle a de la difficulté à lâcher prise, qu’elle reste trop attachée au matériel, à la vie terrestre, ses guides lui conseilleront vraisemblablement de ne pas se manifester tout de suite aux personnes chères encore sur terre. Quand elle aura suffisamment évolué, elle pourra peut-être alors transmettre des signes, surtout si les endeuillés le souhaitent encore.
  • Il faut aussi comprendre que le temps tel que nous le concevons n’existe pas dans l’au-delà : dans ces dimensions, tout est au présent, dans l’ici-maintenant. De notre côté, nous comptons les jours, les mois, les années, nous voyons que le temps « passe » et nous vivons de l’impatience, nous avons des attentes. Les âmes désincarnées ne sont pas dans cette dimension d’espace-temps ; elles peuvent parfois le comprendre, se mettre à notre niveau, ou se faire aider de leurs guides pour ce faire. Mais c’est un autre élément de différence qui peut parfois retarder l’apparition de signes.
  • Une dernière précision : la profondeur du lien d’amour n’est pas un facteur déterminant. Souvent les gens associent la venue d’un signe d’un défunt au fait que le lien d’amour était intense. Mais certaines personnes liées avec un très fort amour à un défunt ne recevront peut-être pas de signes alors que d’autres ayant eu des liens plus lointains pourraient en avoir.