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Je sens sa présence, son étreinte

Je n’ai pas ressenti la présence de Sylvain tout de suite après son décès, en décembre. J'étais alors assurément beaucoup trop épuisée et préoccupée par tout ce qu’il y avait à faire pour pouvoir être attentive à mes ressentis : la cérémonie au salon a eu lieu le dimanche 19 décembre et les Fêtes de fin d’année ont ensuite accaparé mon temps... et mon mental.

Mais j’ai commencé à la ressentir dès le début de l’année 2011. D’ailleurs le 7 janvier, j’ai écrit ceci dans le Journal où je parlais alors à Sylvain : Je ne dors pas très bien : j’espère toujours que tu vas venir me voir en rêve [...]. Je sens parfois ta présence, mais je me dis aussi que c’est peut-être une sensation que mon cerveau fabrique. J’aimerais que ce soit plus évident, que tu me fasses des signes plus clairs, et que tu me dises que tu m’aimes et que tu es bien là où tu es…

La nuit suivante, Sylvain est venu me voir à mon coucher... Il ne s’est pas montré comme esprit, non, il savait trop bien que j’aurais peur ! Il m’a plutôt enveloppée d’une douce chaleur, qui me donnait paradoxalement des frissons, de l’échine jusqu’à la tête. Mon cœur battait à toute vitesse ; je savais que c’était lui, je le ressentais dans toutes les fibres de mon être. Je n’avais jamais connu auparavant cette sensation d’une indicible sérénité. 

Ce type de manifestations s’est produit à plusieurs reprises, jusqu’en 2012 même. Parfois, je sentais qu’il me prenait dans ses bras, qu’il m’enveloppait; parfois, je sentais qu’il touchait à ma main. Le contact n’était pas fort, c’était plus un effleurement, de l’électricité à la surface de ma peau... mais une grande vibration dans tout mon être, dans mon âme, dans mon cœur...

Il est arrivé aussi, moins souvent toutefois, que je sente sa présence durant la journée. Par exemple, le 20 janvier 2011, j’ai écrit à Sylvain dans mon Journal : « ... présentement, je me sens sereine. Je t’écris et j’ai l’impression que tu es tout près de moi, que tu regardes ce que j’écris par-dessus mon épaule, et que tu approuves… ». Et je sentais vraiment sa présence de façon très forte...