Q. : Sylvain, as-tu souffert, as-tu eu peur (juste avant ton départ de la terre) ? (24 octobre 2011)
Non, oui, pour vous seulement. Pas pour moi. Ma mère était là, et mon père en arrière. Ils me tendaient les bras, leur amour m’a aidé. Je me suis senti perdu un temps. Mais c’est fini, c’est bien fini. Je vais mieux, je vais bien… Je t’aime très fort. Sur terre aussi ça a été pareil même si je ne le disais pas souvent… Mon père m’aime: il protège [mes frères et sœur], ma mère aussi. C’est bien, continue ! [...] Je t’aime… et les enfants…
Q. : Quand Marie-Josée a dit que tu avais pressenti ce qui arrivait, combien de temps avant ? (25 novembre 2011)
Je ne savais pas ce qui allait m’arriver. Je croyais juste que c’était un autre problème de santé, quelque chose de grave, un AVC, mais je voulais juste ne pas souffrir. Et ça m’écœurait d’avoir encore quelque chose d’autre à ma retraite. Je me suis senti perdu et bizarre un moment, pas longtemps, et après, c’est le trou noir, les limbes, le sommeil. En fait, un temps, j’entendais les choses et les paroles comme un écho, comme dans le brouillard : je n’avais pas mal, je répondais en automate, et comme si ce n’était pas moi qui parlais. Ma voix sortait, et je n’avais pas l’impression de la contrôler. Puis, le trou, le noir et ensuite la lumière et ma présence au-dessus de tout ce qui se passait. Je me suis vu vomir, je ne l’ai pas ressenti vraiment, ça ne m’a pas fait mal. Ne t’inquiète pas : la peur et la souffrance n’ont pas duré. Et la lumière, et les présences rassurantes ont vite été là, je me sentais entouré. Et je vous voyais, avec votre amour à tous. Tu as bien fait ça, d’inviter tout le monde, d’en parler à tout le monde. J’ai eu plein de lumière, d’étoiles, de belles pensées, de cœurs à l’unisson du mien, pour m’aider à choisir, m’aider à partir…
(6 décembre 2011)
Mon guide m’a demandé au début si je voulais monter tout de suite : « Non », c’est ce que je lui ai répondu. Même si je n’en pouvais plus sur terre, dans ma peau, dans ma tête, je voulais très fort rester avec vous trois (vous cinq), vous donner de l’amour en masse, à la tonne.